top of page

Les découvertes

Le site d'Abourma en 2005

Vue plongeante sur l'oued d'Abourma. Les gravures ont été réalisées sur la roche basaltique provenant de coulées de lave dat"ées autour de 3 millions d'années..

L'oued est aujourd'hui à sec, comme tous ceux de Djibouti, et prend par endroit l'aspect de gorges encaissées.

Abourma est le site de gravures rupestres le plus important d'Afrique de l'Est, avec 1,5 km de gravures, que j'étudie depuis 2010.

En voici quelques images.

Il y environ 4 000 ans, le golfe du Ghoubbet offrait un environnement très différent de celui observable actuellement. Des mangroves bordaient un rivage d'eau saumâtre où trempaient les racines des palétuviers ornés d'huîtres. Toutes les populations anciennes de la région le fréquentaient. Les traces de leurs passages sont nombreuses : foyers, amas de coquilles d'huîtres, tombes, poteries et "pics" qui devaient servir à la collecte du sel, aujourd'hui sous la forme d'une banquise nous loin de là, au Lac Assal.

Voici quelques représentations d'animaux gravés

sur les blocs de basalte.

De gauche à droite : une girafe solitaire, une antilope bondissante, et des autruches qui s'éloignent en trottinant,

Ici, voyage dans le temps.

Sur ces panneaux, deux éléments nous indiquent une succession chronologique : d'une part, la superposition des représentations (à gauche), d'autre part les animaux eux-mêmes.

 

Le climat ayant évolué d'une période humide à une période sèche, le paysage s'est lentement modifié, et avec lui, le bestiaire qui y vivait.

​

Ainsi, dans un paysage de savane boisée, nous trouvons des girafes et des antilopes, des babouins et des autruches. Puis, l'aridification repousse la grande majorité d'entre eux, vers les plateaux du Sud et de l'Ouest.

​

Dans une savane désormais de prairie, nous rencontrons des troupeaux de vaches, et enfin, dans un paysage désertifié, des dromadaires.

Vue du fond du Ghoubbet al Kharab (""Gouffre des démons") avec les deux volcans (sous-marins à l'origine) : Guinni Koma et Ounda Guinni Koma (les deux "Îles du Diable"), qui s'élèvent de quelques centimètres par ans depuis 35 000 ans.

Vue d'ensemble du rift d'Assal : au premier plan, le Ghoubbet,  dans le fond la banquise de sel d'Assal et entre les deux, la coulée de lave devenue barrière basaltique.

Pics en basalte retrouvés exclusivement dans le Ghoubbet et posés sur un tas de coquilles

Quelques pas sur la banquise d'Assal. Pas de danger, son épaisseur varie entre 60 et 80 mètres.

Occupant parfaitement conservé d'une tombe en segment. Il s'agit d'un homme adulte d'environ 1m65.

Etonnament, car l'endroit est aujourd'hui complètement désert, on trouve, dans le Ghoubbet un grand nombre de tombes de différentes périodes.

Les tombes en segment comme celle-ci sont probablement les plus anciennes. Elles peuvent atteindre 20 m de long pour 6 m de large.

Depuis 21 ans, je parcours le pays de long en large, inventoriant toutes les traces laissées par les cultures des 10 derniers millénaires. Un projet de base de données et en cours en collaboration avec l'Institut de Recherche Archéologique et Historique de Djibouti, qui, une fois réalisée, servira aux recherches futures et à la protection du patrimoine. Voici quelques exemples de vestiges djiboutiens.

​

Tombe circulaire dans la plaine d'Obock (Nord/Est du pays).

Aowelo, mot Afar signifiant : "tas de pierres fait par les Anciens". Région de Hol Hol (Sud/Est du pays)

Bloc gravé. Ici, il s'agit principalement de dromadaires. Secteur de Balho (Nord/Ouest du pays)

Stèles funaires connues depuis 1971 Il en reste très peu aujourd'hui. Loyada (côte Sud/Est du pays)

Poterie provenant du site d'Asgoumhati

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©A.M. Caminiti

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

Les sites du Ghoubbet depuis 1999

Les prospections depuis 1996

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

Le site d'Asgoumhati en 2001

Asgoumati est un petit site d'habitat, à l'origine de la culture asgoumahtienne. Caractérisée par une céramique décoré à la coquille, des tombes circulaires ou en forme de segment, cette culture se retrouve sur une grande partie du territoire. 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Le site d'Asgoumhati sur le promontoire en arrière plan, avec les deux tombes circulaires en bas de la pente

Tessons de céramique du site d'Asgoumhati : bord, coupe à pied, bec verseur, décor à la coquille et au batônnet, Cette céramique, lustrée en surface, est de haute qualité

Tombe en segment de Dankalelo dans le golfe du Ghoubbet. sa façade rectiligne est orientée au soleil levant

Tombe circulaire sur la colline de Dogolo Konta

dans la plaine d'Obock. Malgré l'ensablement, deux lignes de pierres peuvent être distinguées

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

©Benoît Poisblaud

découverte 2005 B. Poisblaud

étude de terrain 2007-2010

B. Poisblaud, R. Touquet, J. P. Cros, R. Joussaume

découvert 2001 B. Poislaud

étude de terrain 2004 et 2006

B. Poisblaud, R. Bernard, J. P. Cros, R. Joussaume

découverte R. Joussaume 1982

étude de terrain 2001-2002-2008

B. Poisblaud, R. Bernard, J. P. Cros, R. Joussaume, S. Gnady, S. Hanier

bottom of page